Sécurité primaire

Comment réduire le nombre d’accidents ?

Le concept de « sécurité primaire » englobe les actions visant à réduire les risques d’accidents avant qu’ils ne se produisent.

Exemples :

1. Aménagement des infrastructures : Un changement dans la configuration du carrefour est un exemple d’action pouvant améliorer la visibilité entre usagers, critère important pour éviter un certain nombre d’accidents. La lisibilité de l’infrastructure est également un élément important qui a un impact sur la probabilité qu'un accident se produise.
2. Formation des conducteurs : En améliorant la manière dont les automobilistes sont formés et sensibilisés aux risques routiers, on agit pour qu’il y ait moins d’accidents.
3. Technologies de sécurité active : Des dispositifs tels que l’ABS, l’ESP et l’AFU contribuent à prévenir les pertes de contrôle du véhicule, les sorties de route et les collisions.

Stratégiquement, un gestionnaire de voiries observant une recrudescence du nombre d’accidents dans une zone donnée travaillera sur base du principe de la route qui s'explique : la route doit être rapidement compréhensible, sans hésitation. C’est ce qu’on appelle la lisibilité de l’infrastructure.

Il faut miser sur les équipements, l’éclairage, l’impression d’urbanisation, les plantations, le marquage, les alertes par vibrations qui aident à la conduite, la signalisation, …

Ce qui importe, c’est la perception qu’a l’usager vis-à-vis de l’infrastructure (carrefour, virage, ...). Cette perception doit survenir suffisamment en amont de l’aménagement présentant un risque :

Comment aider le conducteur à bien comprendre quelle est la conduite adaptée à la configuration des lieux ?

Les caractéristiques de la route et de ses abords influencent fortement la représentation mentale que se fait le conducteur.

Si la route possède des caractéristiques différentes de celles que le conducteur se représente mentalement, il risque de ne pas adapter sa conduite, ce qui peut occasionner des erreurs humaines.

C’est ainsi que les équipements et le paysage (la perception du fond et des accotements), peuvent contribuer à la sécurité routière en favorisant une meilleure interprétation de l’infrastructure par l’usager.

À cet égard, il est intéressant d’établir une typologie des aménagements de voiries et d’uniformiser les pratiques.