concept Fiche n°1
  • Publication 11 mai 2017

Les 3 piliers de la sécurité routière

Comprendre les facteurs qui influencent la sécurité routière grâce aux 3 piliers : usager, véhicule et infrastructure.

 

 

 

 

 

 

Répartition des accidents selon les 3 piliers   Relation entre les 3 piliers et la sécurité primaire et secondaire

 

 

Quels sont les 3 piliers de la sécurité routière?

Tout accident est la conséquence d’une rupture d’équilibre entre les 3 piliers du système :

  • les facteurs humains (l’usager)
  • le véhicule
  • l’environnement routier (l’infrastructure)

L’amélioration de la sécurité routière passe donc par une approche globale et des actions qui doivent être prises dans chacun de ces trois axes.
Les gestionnaires de voiries ont donc un rôle important à jouer notamment en travaillant sur les concepts de sécurité primairePrincipe de la route qui s'explique: la route doit être compréhensible et donc elle doit être visible et lisible. et de sécurité secondairePrincipe de la route qui pardonne: réduction des risques en cas de sortie de route..

 

Quelle est l’influence de l’infrastructure sur la sécurité routière?

Suivant plusieurs sources et études (dont une étude de l’AIPCR reprise dans le Manuel de sécurité routière), les facteurs humains sont concernés dans les accidents de la circulation (directement ou indirectement) dans plus de 90 % des cas.

Par contre, l’environnement routier seul n’est concerné que dans 3 % des accidents (c’est-à-dire dans le cas d’un accident dû à un défaut d’infrastructure sans erreur humaine ou problème de véhicule).

Toutefois, on peut constater que 26 % des accidents sont dus à une rupture d’équilibre entre les facteurs humains et l’environnement routier. Autrement dit, un peu moins d’1/3 des accidents sont liés à la combinaison d’une erreur humaine et d’un souci au niveau de l’infrastructure.
.

 

Comment faire si le facteur humain entre pour un si grand pourcentage dans les accidents?

Pour améliorer la sécurité routière, il faut adopter une approche systémique et s’attaquer aux problèmes de manière globale en agissant sur les 3 piliers :

Moyens d’action du gestionnaire de voirie: la relation entre l’usager et l’infrastructure

  • travailler sur la façon dont l’infrastructure « parle » aux usagers et sur la façon dont l’usager « interprète » l’infrastructure. Il s’agit de la sécurité primaire, c’est-à-dire faire en sorte que l’usager reste sur la route et adopte une conduite apaisée (concept « self explaining road »).
  • mettre à disposition des usagers une infrastructure qui pardonne les erreurs et qui réduise donc les conséquences d’une sortie de route. Il s’agit de la sécurité secondaire, c’est-à-dire faire en sorte que l’usager, s’il sort de la route, subisse des dommages les plus légers possibles (concept « forgiving road »).

En Wallonie, suite à la 6ème réforme de l’état, les compétences ont été redéfinies et rendues plus cohérentes en lien avec ces différents axes de travail.

Pour les autres axes de travail, d’autres partenaires (AWSR, services de police, associations, …) réalisent des actions visant à améliorer la sécurité routière.

La cohérence de l’ensemble de ces initiatives est assurée au sein du CSWSR.

 

Sources et infos

Dates de mise à jour
Pas de mise à jour
Une erreur ? Une question ?
Vers le lexique
Mots-clés
Avertissements

– Les prescriptions techniques (pour les travaux routiers effectués sur le réseau régional et pour les travaux routiers subsidiés effectués sur le réseau communal) se trouvent dans le document de référence : CCT – Chapitre L-2.

Les informations publiées dans la Sécurothèque (https://securotheque.wallonie.be) sont fournies à titre informatif. Sur le terrain, la réalisation des aménagements découle d’exigences spécifiques, examinées au cas par cas.