
(*) Des prescriptions spécifiques s'appliquent aux arbres.

(*) Des prescriptions spécifiques s'appliquent aux arbres.
Après avoir identifié les obstacles à traiter, il est primordial de se donner une méthode pour cibler la meilleure intervention possible.
Tout obstacle autre qu’un arbre Bien que les arbres qui ont, ou sont amenés à avoir, une circonférence supérieure à 30 cm à une hauteur de 20 cm restent des obstacles agressifs, ceux-ci sont traités suivant une méthode spécifique.
doit être analysé en s’interrogeant sur différentes mesures :
C’est cette approche que l’on nomme “la méthode S.D.F.I.".

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Évident et pourtant rarement envisagé, c’est le premier traitement à appliquer !
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| Obstacle inutile | Obstacle à éviter | Tous ces équipements peuvent être supprimés |
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Barrière inutile (aucun obstacle isolé) |
Signalisation dédoublée |
Les musoirsPointe du « triangle » formé entre deux voies divergentes, là où elles se séparent., en particulier, doivent rester des espaces dégagés. Il convient de souligner que c’est le pire endroit pour mettre en place de nouveaux obstacles !
Le but du déplacement est de rendre l’obstacle inaccessible.
Comment déplacer l’obstacle ?
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Candélabre accidenté pouvant être réimplanté dans la zone de moindre gravité, à droite |
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Pour les plantations, “déplacer” signifie “couper” puis replanter ailleurs |
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| Poteau électrique à déplacer | Éclairage ou barrière à déplacer |
Fragiliser ou rendre un obstacle moins agressif consiste à faire en sorte que le véhicule impactant ne subisse pas une brusque décélération.

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sans absorption d’énergie (niveau NEIndicateur du niveau d’absorption d’énergie.) |
haute absorption d’énergie (niveau NEIndicateur du niveau d’absorption d’énergie.) |

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| Tête d’aqueduc non agressive | Haie non agressive |

Sur base de l’OSDGO 1.20-17.1, il est décidé de généraliser la sécurité passive pour la signalisation verticale et les candélabres.
Tout remplacement ou mise en place d’un nouvel équipement doit être à sécurité passive au sens de la norme NBN EN 12767.
Le placement d’un dispositif de retenue se décide :
Il est réalisé conformément à l’OSDGO1.20-17.1 appliqué en cas d’installation de nouveaux dispositifs et lors du remplacement de dispositifs de retenue accidentés sur une longueur de minimum 50m.
Isoler est la dernière solution à envisager. En effet, le recours aux barrières de sécurité présente de nombreux inconvénients :
Elles sont impliquées dans de nombreux accidents (environ un quart des accidents avec tués sur autoroute).
Une barrière est en effet plus proche du bord de la route que l’obstacle qu’elle isole. Elle est aussi de plus grande longueur. Il y a donc de plus fortes probabilités de percuter cette barrière que l’obstacle qu’elle isole.
Certains critères de pose limitent leur mise en place : longueur minimale, largeur de fonctionnement « W », …
Elles peuvent être dangereuses pour les motards (malgré la mise en place de barrières adaptées).
Le coût d’investissement est élevé, de même que le coût d’entretien.
Elles rendent plus difficile l’entretien des accotements.
Adaptation de la fiche vu les nouvelles instructions concernant les arbres (OS 07.22.1) + chapitres 4 et 5 : précisions
Les prescriptions techniques (pour les travaux routiers effectués sur le réseau régional et pour les travaux routiers subsidiés effectués sur le réseau communal) se trouvent dans le document de référence Qualiroute : CCT – Chapitre L-2.
Les informations publiées dans la Sécurothèque (https://securotheque.wallonie.be) sont fournies à titre informatif. Sur le terrain, la réalisation des aménagements découle d’exigences spécifiques, examinées au cas par cas.