![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
L’effet paroi peut s’observer tant avec des éléments verticaux qu’avec un dénivelé important le long d’un cheminement cyclable. Dans ces deux cas de figure, le cycliste aura instinctivement tendance à s’éloigner. C’est ce que l’on appelle l’effet paroi.
En présence d’éléments verticaux à proximité immédiate de l’aménagement cyclable (un mur, une clôture, une haie), une surlargeur peut être nécessaire pour éviter qu’un cycliste n’accroche cet élément en roulant tout en gardant un cheminement confortable et en facilitant le croisement en cas de cheminement bidirectionnel.
En présence d’un dénivelé important entre la piste cyclable et l’élément adjacent (la chaussée, la voie ferrée, un cours d’eau …) s’il n’y a aucun dispositif de retenue ou garde-corps, l’espace dédié au cycliste doit si possible être augmenté d’une surlargeur de sécurité pour éviter la chute.
Hauteur de l’élément vertical ou du dénivelé (H) | Surlargeur de sécurité (Ls) |
H < 0,60 m | 0,20 m |
0,60 m ≤ H < 1,20 m | 0,40 m |
H ≥ 1,20 m | 0,60 m |
Le cycliste est également sensible à cet effet de paroi, dans quelques cas plus spécifiques comme, par exemple, en présence d’un alignement de potelets avec une interdistance < 2,50 m. Dans ce cas, la règle générale s’applique :
H = 1 m, donc Ls = 0,40 m.
Cette surlargeur de sécurité peut être réalisée :
Il est également souhaitable d’y placer la signalisation verticale.
Surlargeur de sécurité tant par rapport à la clôture que par rapport au mur.
Espace utilisé de manière adéquate pour placer la signalisation verticale.
Comment améliorer, par exemple, un aménagement cyclable dimensionné il y a bien longtemps sans prise en compte de l’effet paroi ?
Dans ce type de situation, il est conseillé de rendre l’aménagement plus lisible pour le cycliste en marquant le bord réel.
Supposons que le risque identifié soit rendu plus élevé encore, parce qu’il y a sur le site un potelet, un garde-corps ou un poteau d’éclairage qu’il n’est pas possible de déplacer.
Dans ce cas, les mesures suivantes permettront d’avertir l’usager et de mettre en évidence l’obstacle :
1) Marquage d’une ligne guide en amont, en aval et autour de l’obstacle avec éventuellement une zone striée en cas d’obstacle large
2) Placement d’un autocollant réfléchissant blanc rouge sur l’obstacle.
3) Placement d’un potelet à mémoire de forme en amont et en aval de l’obstacle pour éviter ou limiter les blessures en cas d’écart de trajectoire.
Solution préconisée dans cet exemple concret :
Image non contractuelle © Gracq Ligne guide et potelet conforme
Dans l’attente d’une solution satisfaisante, il est vivement conseillé de fixer une balise de chantier sur l’obstacle ou de la placer devant celui-ci, pour le rendre visible et réduire le risque.
Chapitre 2 : adaptation du titre + ajout du chapitre 3 "Que faire si ?"
– Les prescriptions techniques (pour les travaux routiers effectués sur le réseau régional et pour les travaux routiers subsidiés effectués sur le réseau communal) se trouvent dans le document de référence : CCT – Chapitre L-2.
Les informations publiées dans la Sécurothèque (https://securotheque.wallonie.be) sont fournies à titre informatif. Sur le terrain, la réalisation des aménagements découle d’exigences spécifiques, examinées au cas par cas.