© Commune de Braine-le-Comte
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Le terme « rue scolaire » (Article 2.68 du code de la route) désigne une rue :
L’accès à la rue scolaire est donc strictement limité. Des exceptions sont prévues : pour les véhicules prioritaires et pour les véhicules en possession d'une autorisation délivrée par le gestionnaire de voirie. Ils peuvent emprunter la rue en circulant au pas et en cédant la priorité aux usagers vulnérables.
Ces conditions de circulation sont définies à l’article 22undecies du code de la route.
Il est hautement recommandé d’utiliser une barrière déplaçable pourvue d’une signalisation et d’imposer la présence d’un surveillant.
Pour contrôler l'accès sans devoir faire appel à du personnel de surveillance, la pose de bornes escamotables est parfois envisagée.
Avantages |
Inconvénients |
Bonne gestion des entrées, sous le contrôle de la commune qui délivre les badges Pas de présence de surveillant (donc plus facile à organiser pour l’école) Les sorties de la rue peuvent être gérées avec une boucle enterrée Système programmable (en fonction des congés scolaires) |
Équipement relativement coûteux A charge de la commune : Gestion de la distribution des badges et suivi administratif Gestion de l’interphone Maintenance Gestion des pannes |
Diverses mesures peuvent être prises pour renforcer la sécurité routière aux abords des écoles.
Il est nécessaire d’envisager différentes solutions et de les comparer.
Dans le cadre de cette analyse, on retiendra que la mise en place d’une rue scolaire nécessite une collaboration étroite avec tous les acteurs concernés et implique le respect de 7 critères :
Qui peut être surveillant ? L’idéal consiste en des « stewards » issus du personnel communal. Mais il peut également s’agir de volontaires issus du personnel de l’école, des familles des élèves, d’associations du village ou du quartier, etc.
L’initiative appartient au collège communal. Une ordonnance de police est prise pour pouvoir réaliser la phase de test.
Une information préalable, l’implication de l’école dans la communication et le recours à une surveillance policière durant les premiers jours sont vivement conseillés.
En outre, le fonctionnement de la rue scolaire mérite d’être évalué dès les premiers jours et régulièrement par la suite, surtout après une longue période de congés.
Comment les usagers adaptent-ils leurs habitudes ? Quels sont les incidents qui ont été relevés ? La sensibilisation est-elle suffisante ? Quelles sont les répercussions sur la circulation et sur le stationnement dans les rues avoisinantes ? Des problèmes inattendus sont-ils apparus ?
Il faut aussi programmer des moments de réunion avec les personnes chargées de surveiller les barrières, afin de permettre les échanges d’expériences et de réajuster, si besoin, les façons de faire.
Après deux mois de test minimum, supposons que la décision finale consiste à pérenniser l’aménagement en rue scolaire. Il y a lieu, dans ce cas, de soumettre à l’autorité de tutelle un règlement complémentaire.
La bonne pratique est décrite comme suit :
De part et d’autre de la rue, une ou plusieurs barrières sont installées. En cas de circulation à double sens, la rue doit être fermée dans les deux sens.
Sur cet équipement déplaçable, il faut apposer le signal C3, complété par un panneau additionnel portant la mention « rue scolaire » :
En outre, comme la rue scolaire a pour but d’encourager les déplacements vers l’école à pied ou à vélo, il est recommandé de mettre à disposition des emplacements de stationnement vélo (courte durée), en suffisance, à proximité immédiate de l’entrée de l’établissement scolaire. |
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Ce dispositif destiné aux parents qui accompagnent les enfants à vélo ne doit évidemment pas entraver le passage des piétons, aux heures où la rue est ouverte à la circulation des véhicules motorisés |
– Les prescriptions techniques (pour les travaux routiers effectués sur le réseau régional et pour les travaux routiers subsidiés effectués sur le réseau communal) se trouvent dans le document de référence : CCT – Chapitre L-2.
Les informations publiées dans la Sécurothèque (https://securotheque.wallonie.be) sont fournies à titre informatif. Sur le terrain, la réalisation des aménagements découle d’exigences spécifiques, examinées au cas par cas.