pratique Fiche n°261
  • Publication 10 octobre 2022

Points d’attention dans les aménagements cyclables – Eclairage

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Contexte

L’éclairage des aménagements cyclables permet d’améliorer la sécurité subjective et objective de l’ensemble des cyclistes, quel que soit leur âge ou leur expérience. Il permet aussi leur orientation nocturne, en rendant visibles les obstacles proches et éloignés, les autres usagers et les zones de croisement. En outre, il augmente le confort et la lisibilité du trajet à suivre. Pour atteindre cet objectif, l’éclairage propre au vélo vient en complément de l’éclairage général. Il ne le remplace pas.

Néanmoins, l’éclairage a également un impact important sur la faune et la flore. Pour les plantes, comme pour les animaux, la nuit est indispensable. La vie des végétaux observe un cycle qui passe par une alternance entre le jour (exposition à la lumière — phénomène de la photosynthèse) et la nuit (un séjour dans l’obscurité). La présence ou l’absence de lumière, mais surtout le moment où la lumière survient, sont déterminants. Toute modification de la lumière naturelle par une source lumineuse artificielle peut donc avoir des conséquences écologiques importantes, voire entraîner une réduction de la biodiversité. Certains facteurs sont particulièrement déterminants d’un point de vue écologique : l’intensité lumineuse, la composition du spectre, le moment et la durée, la périodicité de l’éclairage, ... Une zone éclairée peut donc être une barrière infranchissable pour certaines espèces ou un piège mortel pour d’autres.

Il importe de tenir compte de ces éléments et de la situation dans son ensemble lorsqu’on envisage d’éclairer des aménagements cyclables.

 

Grands principes

Cette fiche se focalise sur les cheminements cyclables utilitaires Par utilitaire, il est entendu l’ensemble des trajets ayant un objectif lié à la vie quotidienne des usagers, que ce soit pour la vie privée ou professionnelle : se rendre au travail, aller à l’école ou au club de sport, se rendre à un spectacle culturel, faire ses courses, visiter de la famille..

Elle ne prend pas en compte les itinéraires et aménagements uniquement touristiques ou de loisirs, pour lesquels les déplacements se font très rarement en période nocturne.

 

⇒ Principe 1

Seuls les aménagements cyclables utilitaires peuvent être éclairés. Il convient aussi d’assurer la cohérence de l’éclairage sur un itinéraire donné.

 

Sachant que les effets sur la faune et la flore sont les plus importants d’avril à octobre (période de l’année où les journées sont les plus longues), l’éclairage cyclable peut être éteint entre 22h et 6h du matin, période où les déplacements utilitaires cyclables sont également peu nombreux. Il va de soi cependant que des nuances peuvent être apportées afin de s’adapter à des contextes particuliers. Ainsi, dans une ville où la vie nocturne est beaucoup plus importante, une extinction complète est difficilement envisageable. Il convient aussi de tenir compte des horaires des transports en commun en adaptant cette plage en fonction de ceux-ci.

 

⇒ Principe 2

L’éclairage des aménagements cyclables utilitaires est éteint de 22h à 6h du matin, sauf pour des contextes particuliers où une extension de cette plage est justifiée. Le cas échéant, une diminution de la puissance d’éclairage doit s’envisager pour diminuer l’impact sur l’environnement.

 

Sachant que l’aménagement cyclable utilitaire doit être praticable toute l’année, l’option du balisage du cheminement par du marquage – même photoluminescent – n’est pas une option retenue. En période hivernale, celui-ci est insuffisant pour assurer un confort optimal des cyclistes. Ces marquages permettent cependant de renforcer la perception des lieux par les cyclistes en attirant leur attention ou en les guidant (courbes, approche d’un carrefour, bord de chaussée, …).

 

⇒ Principe 3

Le balisage via un marquage classique ou photoluminescent est à réserver en priorité pour attirer l’attention des usagers sur certains contextes comme les courbes ou les carrefours. Il est complémentaire à l’éclairage.

 

Fonction de l’éclairage et exigences de performances

Le type d’éclairage doit permettre au cycliste de suivre son itinéraire, de remarquer les obstacles éventuels se trouvant sur la voie et de distinguer le marquage au sol.

C’est ce qu’on appelle l'éclairement horizontal. Il correspond à la quantité de lumière (lux) qui atteint la surface du sol. L'éclairage vertical est, quant à lui, important pour rendre visibles les surfaces verticales. Il doit permettre au cycliste de lire les panneaux de signalisation, d’identifier à temps les autres usagers et de percevoir leur comportement.

L’éclairement vertical est utilisé pour des espaces où la détection d’obstacles est prépondérante.

Le niveau d’éclairage doit être aussi uniforme que possible pour éviter les zones sombres au sol.

Une installation d’éclairage doit répondre à des exigences de niveaux, d’uniformité d’éclairement et de luminance à maintenir, en fonction de la typologie des voiries. Les conditions sont fixées par les normes EN 13201, complétées par la norme NBN L 18-004 qui en précise certains aspects.

 

Utilisation raisonnée de l’éclairage public

Afin de réduire l’impact écologique de l’éclairage, il convient de prendre en compte des mesures qui peuvent limiter considérablement les perturbations sur les écosystèmes, sans négliger les autres aspects, notamment la consommation énergétique.

Les différentes mesures préconisées sont les suivantes :

- Le luminaire doit répondre aux dernières réglementations en vigueur, ainsi qu’à des exigences constructives et de maintenance, sur base de tests normalisés par des laboratoires accrédités.

- L’indicateur de l’efficacité énergétique maximale, calculé en divisant la puissance moyenne du système par l’éclairement horizontal requis et la surface à éclairer, ne doit pas dépasser les valeurs suivantes :

Eclairement requis (lux) Indicateur de l'efficacité énergétique maximale (W/lux.m²)

E ≤ 15 lux
E > 15 lux

0.044
0.034

 

- Pour limiter les pertes de lumière vers le ciel, le luminaire doit avoir un indice ULORUpward Light Output Ratio.

- L’indice G doit être supérieur ou égal à 2,0. La valeur de l’indice G est directement liée à la teneur en lumière bleue. Il convient donc de l’indiquer lorsque l’incidence de la pollution lumineuse sur la vie sauvage ou sur la visibilité des étoiles est source de préoccupation.

- Il faut minimiser les pertes de lumière en dehors de la zone à éclairer (« éclairer juste »).

- Il faut limiter l’éblouissement (TI Threshold increment).

- La source de lumière doit être positionnée le plus bas possible pour en limiter la zone de visibilité. Une hauteur de mât d’éclairage située entre 4 m et 6,30 m est recommandée.

 

Température de couleur

La température de couleur d’une source lumineuse permet de définir la teinte de la lumière qu’elle produit. La LED produit de la lumière, qui est mesurée en Kelvin (K), dans une plage de températures de couleurs qui peut varier d’un blanc chaud à un blanc froid.

Plus la température de couleur est élevée, plus la lumière est dite « froide » et plus on se rapproche de la lumière du jour (où la proportion de lumière bleue est grande) et dont l’impact est plus conséquent sur la biodiversité.

Pour limiter les effets négatifs, il convient d’utiliser des LED diffusant une lumière dite « chaude », soit une température de couleur de 2800 K, voire 2200 K dans des cas spécifiques.

Dans les zones de conflit avec le trafic routier, la création d’un contraste, avec une température de 4000 K (blanc neutre), est préconisée pour mettre en relief la piste cyclable. Pour un contraste optimal, le niveau d’éclairement doit être adapté suivant le niveau requis par la norme en vigueur.

 

Gradation du flux lumineux

Le fonctionnement de l’éclairage à pleine puissance, durant la nuit, n’est pas justifié et les technologies actuelles offrent des avantages importants pour l’environnement. Il est donc, important de tenir compte des périodes de fréquentation des pistes cyclables et de l’importance de celle-ci dans un plan de mobilité.

Si un éclairage nocturne est mis en fonctionnement, celui-ci doit être restreint à partir d’une certaine heure afin de réduire l’impact sur la faune et la flore. Cela consiste à baisser l’intensité du flux lumineux à partir d’une certaine heure par gradation (dimming) et/ou à procéder à son extinction au milieu de la nuit. Cette gradation est soit programmée, soit adaptée de manière automatique et instantanée.

Il est rappelé ici que les tous les nouveaux luminaires installés sur les routes régionales sont, a minima, équipés d’un contrôleur (module de télégestion) et d’office télégérés; ce qui signifie que la variation du flux lumineux peut être programmée à distance (un ou plusieurs paliers selon des plages horaires définies, par exemple : 100%, 70% et 50%), par le biais d’une plateforme de télégestion, suivant une stratégie élaborée sur base de la fréquentation du réseau qui diffère en fonction des heures de la nuit, des jours de la semaine et du type de voies.

Dans le but de maximiser les économies d’énergie et de réduire fortement l’intensité lumineuse, l’éclairement sur les voies peut être fortement diminué en l’absence d’usagers.

Pour ce faire, les luminaires peuvent être couplés à des capteurs de mouvement, ce qui permet de piloter dynamiquement l’éclairage (dimming en temps réel). Soit les capteurs de mouvement sont intégrés directement dans les luminaires, soit un capteur est placé à l’entrée de la voie.

Dans le premier cas, l’éclairage fonctionne au fur et à mesure de l’avancée des vélos qui circulent. La puissance totale d’éclairage n’est alors utilisée qu’en présence d’un usager, pour une durée déterminée, en amont et en aval des luminaires signalant une présence. Dans le cas contraire, l’intensité lumineuse est fortement réduite. Pour des raisons techniques et de sécurité, le suivi lumineux des usagers se fait par pas de « n » luminaires ; cela signifie qu’un luminaire, transmettant une présence, allumera « n » luminaires devant lui et « n » luminaires derrière lui.

Dans le second cas, les capteurs de mouvement sont positionnés afin d’assurer une détection optimale. Ce capteur est lié avec le contrôleur du luminaire sur lequel il est branché. Ce contrôleur commande les autres contrôleurs des luminaires de la voie. Lorsque le capteur détecte l’arrivée d’un usager, le module de télégestion envoie un ordre de gradation à l’ensemble des luminaires pour une durée déterminée, qui est fonction de la longueur de la voie. En l’absence d’usager, l’éclairement sur les voies d’accès sera fortement diminué.

L’éclairage dynamique nécessite une réflexion attentive et n’est pas adapté à toutes les situations. Sur une voie à fort trafic, le risque est que la lumière s’allume et s’éteigne sans cesse.

 

Recommandations selon la catégorie de cheminement cyclable

Les cheminements cyclables en site propre

Ces cheminements sont en site en propre et non adjacents à une voirie. C’est le cas, par exemple d’un RAVeL, d’une cyclostrade ou encore d’un chemin réservé sous statut F99.

La couleur de base des éclairages pour les chemins réservés est de 2800 K. Cette couleur est suffisante pour les déplacements des modes actifs tout en ayant un impact plus faible sur la faune nocturne.

En pratique, il convient de distinguer différents contextes :

En zone urbaine

- Le cheminement cyclable peut être éclairé par défaut via un éclairage dimmable préprogrammé (diminution de l’éclairage entre 22h et 6h).

 

En zone d’habitat péri-urbain ou rural

- Le cheminement cyclable peut être éclairé par défaut via un éclairage dimmable préprogrammé (diminution de l’éclairage entre 22h et 6h) ou via un éclairage dynamique.

- Le balisage par du marquageMarquage classique ou photoluminescent. peut venir renforcer la perception et la lisibilité des lieux.

- En zone non urbanisable, le cheminement cyclable n’est pas éclairé par défaut. Si un éclairage s’avère justifié, il s’agira par défaut d’un éclairage dimmable préprogrammé (extinction complète de l’éclairage entre 22h et 6h) ou d’un éclairage dynamique.

- Lorsque le potentiel de déplacements à vélo le justifie, le cheminement cyclable en zone non urbanisée est éclairé (dimmable). Le potentiel de déplacements à vélo est important jusqu’à 5 km de pôles générateurs de déplacements ( centralité « Un lieu central, une centralité (ou centre) est un espace plus ou moins étendu sur lequel se concentrent des activités/fonctions variées ayant un pouvoir structurant et attractif sur un territoire plus large (définition Vivre en Ville9, adaptée par l’IWEPS). Son rôle est de fournir des services et des biens aux populations, entreprises, usagers qui fréquentent ce lieu. » Source : Working paper de l’IWEPS n°32 , telle que définie par l’IWEPS Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique, zone d’activité économique importante).

Les cyclostrades reliant des villes importantes méritent un éclairage sur une distance supérieure (de l’ordre de 10 km) à apprécier au cas par cas. Néanmoins, si les centralités sont situées à moins de 10 km, la continuité de l’éclairage est à assurer.

- Au-delà de ces distances par rapport à des pôles générateurs de déplacements, les cyclistes seront plus nombreux à être correctement équipés pour circuler de nuit sans éclairage.

 

Les traversées hors carrefour des cheminements cyclables en site propre

En milieu urbain ou péri-urbain

- En milieu bâti, outre les aménagements physiques et le balisage, il convient de renforcer l’éclairage au droit des traversées cyclables. Le renforcement se fait aussi bien au niveau de l’intensité qu’au niveau de la température des couleurs (max 4000 K).

- Eventuellement, le renforcement peut se faire à la demande, soit sur appel par l’usager en utilisant un bouton-poussoir, soit en détectant le cycliste en approche à l’aide de capteurs.

 

En milieu rural

- Le long d’un axe de transit important, que ce soit une voirie régionale ou communale, outre les aménagements physiques et le balisage, il peut être nécessaire de renforcer l’éclairage au droit des traversées cyclables. Le renforcement se fait aussi bien au niveau de l’intensité qu’au niveau de la température des couleurs (max 4000 K). Eventuellement, le renforcement peut se faire à la demande, soit sur appel, soit en détectant l’usager en approche.

- En rase campagne ou sur un axe à circulation locale, le renforcement de l’éclairage au droit du carrefour est le plus souvent superflu.

 

Cas particulier : une traversée cyclable prioritaire

Si un cheminement cyclable est prioritaire (cas de certaines cyclostrades), la gestion de la sécurité de la traversée est primordiale. C’est une situation où il est essentiel de mettre en place, outre de la signalisation et des aménagements physiques, un renforcement de l’éclairage. Celui-ci doit être renforcé aussi bien au niveau de l’intensité qu’au niveau de la température des couleurs (max 4000 K). Il se fera alors exclusivement sur base d’une détection automatique des cyclistes en approche (pas sur base d’un appel manuel).

 

Les traversées en carrefour des cheminements cyclables (quel que soit le statut)

Quel que soit le contexte bâti, pour les traversées cyclables en carrefour géré par feux ou en giratoire, l’éclairage de la partie cyclable sera inclus dans l’éventuel éclairage général.

Pour les carrefours francs, la gestion de l’éclairage varie suivant les situations. Si le carrefour est déjà éclairé, il convient de vérifier la qualité de l’éclairage des cheminements pour les modes actifs. Le cas échéant, des mesures devront être prises pour adapter l’apport de lumière.

Si le carrefour n’est pas éclairé, il convient de prévoir un éclairage de l’ensemble du carrefour avec une température de 4000 K maximum. Pour les carrefours sur des axes à circulation locale, une modulation de l’intensité de l’éclairage et/ou de la température peut s’envisager selon les périodes de l’année ou selon les heures.

Dans tous les cas, il convient d’analyser également la visibilité des cyclistes en approche du carrefour.

En cas d'enfilade, il importe de laisser un passage entre les barrières pour permettre l'accès au cheminement cyclo-piéton.

 

Les cheminements cyclables adjacents à une voirie

Nous cataloguons parmi les « cheminements cyclables adjacents à une voirie » les pistes cyclables marquées, les cheminements sous statut D7/D9 ou D10 et les parties de la voie publique sous statut F99a F99a-complet-det.png ou F99b F99b-det.png.

En absence d’éclairage public, c’est bien un éclairage de l’ensemble de la voirie qui est éventuellement à prévoir sur base d’une étude spécifique à mener en collaboration avec le SPW ARNE. Dans ce cas de figure, pour éviter des problèmes de lisibilité ou d’ombres portées sur la route, aucun éclairage de la partie cyclable seule n’est envisageable.

Un soin particulier doit être apporté au balisage Par du marquage classique ou photoluminescent.. des cheminements cyclables lorsque la voirie n’est pas éclairée ou les lumières éteintes à certaines périodes.

En présence d’éclairage public, il convient de vérifier la qualité de l’éclairage au droit des aménagements cyclables ou piétons pour éviter les zones d’ombre ou la mauvaise visibilité. Comme évoqué précédemment, un soin particulier est à apporter à l’éclairage mais également à l’aménagement lui-même en approche des carrefours.

La pose de crossettes sur les supports existants est une option avantageuse si l’aménagement est à l’arrière des luminaires existants, comme dans l’illustration suivante :

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Cas particuliers

Les tunnels cyclo-piétons

Certains tunnels présentent d’importants enjeux au niveau écologique, principalement en raison de la présence de chauves-souris, soit en hibernation, soit en gîte d’été. Dans ce contexte, pour définir l’éclairage, une étude spécifique est à mener en collaboration avec le SPW ARNE.

Dans les autres cas, le tunnel peut également jouer un rôle important pour la faune, en servant de couloir écologique. Concernant l’éclairage, les recommandations sont alors :

- de prévoir un éclairage continu en journée pour éviter un trou noir lors de l’entrée des cyclistes dans le tunnel ;

- en période nocturne, de prévoir un éclairage avec détection, tant dans le tunnel qu’en approche de celui-ci ;

- de fixer la température des luminaires à 2200 K.

 

Les zones naturelles

Lorsqu’un cheminement cyclable traverse une zone naturelle (réserve naturelle, zone Natura 2000, le long d’un cours d’eau, …) une vigilance particulière est à apporter à l’éclairage afin de minimiser les impacts sur la faune nocturne. Dans tous les cas, une analyse mérite d’être menée en collaboration avec le SPW ARNE pour définir l’éclairage.

 

Différentes options sont possibles :

En milieu bâti

- La solution optimale est de prévoir un éclairage dimmable tant sur l’année que sur la période nocturne, afin de minimiser les impacts écologiques. L’ajout d’une détection des cyclistes est fortement recommandé.

o En période hivernale, les impacts étant moindres sur la faune, une température maximale de 2800 K peut être envisagée. Au printemps et en été, une température de 2200 K constitue toutefois un maximum.

o Durant la nuit, entre 22h et 6h du matin, l’intensité est réduite au minimum et peut éventuellement être renforcée à la demande sur base d’une détection des cyclistes.

- S’il n’est pas possible de prévoir un éclairage programmable sur l’année, la température sera alors de maximum 2200 K toute l’année.

 

En zone non urbanisable Zone non destinée à l’urbanisation selon le Plan de Secteur..

- Par défaut, ces milieux ne sont pas éclairés.

- Le balisagePar du marquage classique ou photoluminescent. de l’aménagement cyclable est l’élément de base à prévoir dans ce type de milieu.

Si l’itinéraire fait partie d’une cyclostrade ou est fort fréquenté :

o soit il est possible de mettre en place une détection automatique des usagers et on utilise alors un éclairage dimmable avec une température de couleur de 2200 K ;

o soit il n’est pas possible de faire varier l’éclairage sur base d’une détection et tout doit être éteint entre 22h et 6h du matin.

 

Dans ces milieux, vu les contraintes et objectifs, il convient également de prévoir des panneaux explicatifs à l’attention des usagers.

 

Sources et infos

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Les informations publiées dans la Sécurothèque sont fournies à titre informatif. Sur le terrain, la réalisation des aménagements découle d'exigences spécifiques, examinées au cas par cas.