pratique Fiche n°296

Carrefours entre le RAVeL et le réseau routier motorisé

En collaboration avec le Centre de Recherches Routières (CRR)

 

Le croisement du RAVeL (Réseau Autonome des Voies Lentes) avec un réseau routier motorisé est considéré comme un carrefour entre deux voies aux fonctions bien différentes (circulation des piétons, cyclistes et autres modes actifs de tout âge pour le RAVeL et circulation automobile pour le réseau motorisé) ce qui nécessite des aménagements et une signalisation adaptée.

Les recommandations d’aménagement reprises dans cette fiche ont pour objectif principal d’informer au mieux chaque usager de la présence du carrefour ainsi que des règles à adopter pour franchir celui-ci dans des conditions de sécurité optimales.

Quel régime de priorité appliquer au carrefour ?

Par défaut en Wallonie et pour des questions de sécurité, c’est la chaussée motorisée qui est prioritaire sur le RAVeL. Le RAVeL sera prioritaire uniquement dans le cas où il croise :

  • un chemin de terre ;
  • une voirie latérale lorsque le RAVeL longe une voirie motorisée prioritaire ;
  • une autre voirie lorsque le gestionnaire décide, en concertation avec les autorités locales, de donner la priorité au RAVeL après une analyse de risque approfondie ;
  • un accès à une propriété privée ou un parking.

Notons que la priorité de droite est un régime de priorité qui n’a jusqu’à présent pas été appliqué dans un carrefour entre le RAVeL et le réseau routier motorisé en Wallonie.

Carrefour avec chaussée motorisée prioritaire

Carrefour avec RAVeL prioritaire

 

Les 10 étapes à suivre pour aménager un carrefour où la chaussée motorisée est prioritaire

Afin que le conducteur circulant sur la chaussée perçoive suffisamment tôt la présence du carrefour avec le RAVeL et qu’il redouble de prudence lorsqu’il aborde celui-ci, il est nécessaire de réaliser l’aménagement en suivant plusieurs étapes :

1.

Placer un signal de danger complété de la nature du danger;

 

2.

Marquer l’axe de la chaussée et l’approche du carrefour (non systématique);

3.

Placer le signal de priorité à hauteur du carrefour (non systématique);

4.

Poser une zone de coloration rouge dans le carrefour.

De même pour que l’usager du RAVeL adapte son comportement à l’approche du carrefour et cède la priorité aux usagers motorisés, le gestionnaire va :

5.

Poser une zone de coloration verte sur le RAVeL et/ou un dévoiement à l’approche du carrefour ;

6.

Elargir l’entrée/la sortie du RAVeL et éviter tout ressaut entre le RAVeL et la chaussée;

7.

Aménager le bord du RAVeL;

8.

Marquer une ligne axiale blanche et des flèches indiquant le sens de circulation;

9.

Placer la signalisation verticale complétée par un marquage à hauteur du carrefour ;

10.

Placer un potelet, une barrière ou une chicane (non systématique).

Fleche-vers-le-bas-orange.png

Le détail de chaque étape dans les onglets suivants :

Etape 1. Placer un signal de danger complété de la nature du danger

Pourquoi ? Afin d’avertir le conducteur suffisamment tôt qu’il va rencontrer un point particulier.
Quels signaux ? Le signal de danger A51 A51-det.png complété par un panneau additionnel “croisement chemin réservé indiquant la nature du danger. Les silhouettes des usagers sont les mêmes que celles représentées sur le signal F99 (Voir étape 9). La dimension des signaux est déterminée par la limitation de vitesse d’application sur la chaussée.

? La distance (D) de placement du signal est calculée sur base de la vitesse de circulation (cf. tableau dans le schéma ci-contre).

Les prescriptions générales concernant l'utilisation d'un additionnel de type Ia sont d'application.

 

Etape 2. Marquer l’axe de la chaussée et l’approche du carrefour (non systématique)

Pourquoi ? Pour souligner l’interdiction de dépasser à hauteur de ce type de carrefour.

 

 

Quels signaux ? Par une ligne blanche continueSi ce marquage n’est pas possible, le signal C35 peut éventuellement être utilisé de 15cm de large et dont la longueur dépend de la disposition des lieux, de la situation (en ou hors agglomération) et de la vitesse de circulation (cf. tableaux dans le schéma ci-contre).

La ligne blanche sera interrompue à hauteur du carrefour par un trait discontinu de 1m de long espacé de 1,5m. Elle pourra également débuter par un marquage d’approche qui se matérialise par ce même trait discontinu. Article 14.3.2° du Code du gestionnaire wallon.

Sur quelles voiries?

 

 

Chaussée divisée en bandes de circulation par un marquage discontinu Chaussée non divisée en bandes de circulation
Ligne axiale blanche continue (hors carrefour) Recommandée Facultative et uniquement si L > 5,5m

Recommandé si :

* 2*1 bande

* route prioritaire / à priorité de droite

* Largeur de la route prioritaire > 5,5m

Marquage d’approche Facultatif

Marquage complémentaire ?

En présence d’un carrefour dangereux (faible visibilité et/ou vitesse élevée), des stries transversales pourront être placées sur la chaussée en amont du carrefour.

→ Etape 3. Placer le signal de priorité à hauteur du carrefour (non systématique)

Pourquoi ? Pour préciser de manière claire et sans ambiguïté le régime de priorité d’application.

Quel signal ?

  • Avant le carrefour, B15Rappelons que le B15 n’est pas obligatoire en agglomération (Code du gestionnaire, art. 8.8.6). si la chaussée est pourvue de signaux B15 ou que la priorité de droite est d’application sur cette chaussée sauf au carrefour RAVeL. Dans ce dernier cas, le gestionnaire n’oubliera pas de placer un signal B17 au prochain carrefour pour rappeler aux usagers la règle de la priorité de droite.
  • Après le carrefour, B9 si la chaussée est pourvue de signaux B9.

Notons que dans le cas où une limitation de vitesse est imposée par le signal C43 , ce dernier doit être rappelé après le carrefour.

→ Etape 4. Poser une zone de coloration rouge dans le carrefour

Pourquoi ? Pour mettre en évidence le carrefour avec le RAVeL et rappeler aux usagers l’obligation de redoubler de prudence à l’approche de celui-ci.
Comment ? Par la pose d’un revêtement coloré rouge (RAL ±3020) offrant une rugosité optimale. La zone rouge doit s’étendre sur toute la largeur de la chaussée et sur une longueur définie selon la visibilité et la vitesse pratiquée (cf. tableau dans le schéma ci-contre).
Sur quelles voiries ? Sur toutes les voiries motorisées.

→ Etape 5. Poser une zone de coloration verte sur le RAVeL et/ou un dévoiement à l’approche du carrefour

Pourquoi ? Pour attirer suffisamment tôt l’attention des usagers du RAVeL (repère visuel) sur la présence d’un carrefour où ils ne sont pas prioritaires et les inciter à changer de comportement à l’approche de celui-ci. Le dévoiement permet également :

    • de ralentir l’allure de certains cyclistes ;
    • de réaxer dans certains cas le cycliste perpendiculairement à l’axe de la traversée.

Comment ?

    • Par la pose d’un revêtement coloré vert (RAL ±6024);
    • par une modification de l’axe initial du RAVeL de 1 à 3 m. Si l’emprise disponible est trop étroite, le dévoiement peut se faire à l’aide d’une barrière transversale (voir étape 10).
? Sur le RAVeL, sur une longueur de 15 à 20 m avant la traversée.

 

→ Etape 6. Elargir l’entrée/la sortie du RAVeL et éviter tout ressaut entre le RAVeL et la chaussée

Pourquoi ? Pour permettre un meilleur accès de l’usager du RAVeL venant de la chaussée et un bon positionnement de deux usagers circulant en parallèle avant la traversée.
Comment ? En élargissant le revêtement en suivant le schéma ci-contre (variable suivant la configuration des lieux). Deux potelets rétroréfléchissants peuvent également être placés aux extrémités de l’élargissement côté chaussée pour renforcer la visibilité de la traversée. Toute différence de niveau entre le RAVeL et la chaussée sera supprimée pour permettre l’accès à toutes les personnes à mobilité réduite.

→ Etape 7. Aménager le bord du RAVeL

Pourquoi ?

    • Pour canaliser le trajet ;
    • pour établir un repère visuel annonçant la présence d’un carrefour.

 

Comment ? En marquant les bords du RAVeL par une ligne longitudinale blanche de 10 cm de large de chaque côté.

 

? Sur le RAVeL, sur une longueur de 15 à 20 m avant la traversée.

 

Aménagement complémentaire : pour empêcher le passage sur le côté, en respectant un espace tampon avec le RAVeL, et sans impacter le triangle de visibilité, il est également possible d’installer :

    • Un aménagement végétal ne dépassant pas 80 cm de haut ;
    • une barrière ou des potelets.

→ Etape 8. Marquer une ligne axiale blanche et des flèches indiquant le sens de circulation

Pourquoi ? Pour diminuer les conflits entre usagers avant, pendant et après la traversée.

Comment ?

    • Par une ligne blanche continue de 10cm de large marquée sur une longueur de 10m à partir du bord de la chaussée motorisée (si une barrière – voir étape 10 – est installée, la ligne sera discontinue à hauteur de celle-ci);
    • par deux flèches blanches (1 par sens) respectant les dimensions ci-contre.
Sur quelles voiries ? Sur toutes les voies RAVeL.

 

→ Etape 9. Placer la signalisation verticale complétée par un marquage à hauteur du carrefour

Pourquoi ? Pour indiquer le début/fin du RAVeL ainsi que les règles de priorité à suivre par l’usager du RAVeL.

 

Quels signaux ?

    • B1 si l’usager doit uniquement céder le passage ou B5 s’il doit également s’arrêter.
    • le F99a en entrée et F101a en sortie.

Les signaux B1 ou B5 seront placés à droite, préférentiellement sur le même poteau que le signal F101. Le signal de priorité sera placé au-dessus du signal d’indication !

 

La dimension recommandée pour les signaux F99a / F101a / B1 / B5 est de 0,40 m de côté.

 

Legal-det.png

Le signal de sortie (F101a) peut être placé à gauche au dos du signal d’entrée (F99a).

Quels marquages ?

    • Soit un marquage de confirmation du signal B1 constitué de triangles blancs ;
    • Soit un marquage de confirmation du signal B5 constitué d’une ligne d’arrêt blanche

Legal-det.png

Afin de renforcer la signalisation verticale, le gestionnaire peut reproduire le signal B5 au sol grâce à une marquage spécifique installé sur le RAVeL juste avant la ligne d’arrêt.

Article 19.8 du Code du gestionnaire wallon

 

? à proximité immédiate du carrefour

 

→ Etape 10. Placer un potelet, une barrière ou une chicane (non systématique)

Pourquoi ?

    • Pour empêcher l’accès au RAVeL par les véhicules motorisés non autorisés (« dispositif anti-véhicule moteur ») ;
    • Pour ralentir les usagers du RAVeL qui s’apprêtent à traverser la chaussée.

En-vigueur-spw-mobilite-et-infrastructures-det.png

Le SPW Mobilité et Infrastructures recommande l’utilisation des potelets et barrières du type suivant:

    • métalliques ou à mémoire de forme ;
    • d’une hauteur minimale d’1m ;
    • de couleurSi le choix se porte sur une autre teinte, celle-ci doit impérativement être contrastée par rapport à l’environnement (CODT, art. 415/416 4°) rouge avec des bandes rétroréfléchissantes blanches d’une hauteur minimale de 10 cm, placées à intervalle régulier afin de les rendre visibles de nuit ;
    • équipés d’un dispositif à clé permettant de les enlever (potelet) ou les faire pivoter (barrière(s)) afin de libérer un espace de 3m de large pour permettre l’accès aux véhicules d’entretien et de secours.

 

Quel dispositif choisir ?

    • Un potelet est recommandé lorsque la chaussée à traverser est circulée à faible vitesse par un faible volume de trafic ;
    • Une barrière est recommandée dans les autres cas.

Exceptionnellement, une chicane peut être installée si la traversée est jugée dangereuse

Comment ?
Potelet

Barrière

Chicane

 

Vers le PDF des 10 étapes à suivre pour aménager un carrefour où la chaussée motorisée est prioritaire

 

Les deux cas spécifiques d’un carrefour où le RAVeL est prioritaire

 

→ Cas 1 : Traversée d’un chemin de terre ou d’une voirie publique non prioritaire sur le RAVeL

L’aménagement de ce type de carrefour peut se résumer en 8 étapes :

1. Placer le signal de priorité sur la voirie motorisée:

  • B1 ou au besoin le signal B5  à proximité immédiate du carrefour ;

  • B3 ou B7 dans la zone de 100m précédant le carrefour dans le cas d’une route publique (hors sentier, chemin de terre, …) hors agglomération lorsque la disposition des lieux empêche une bonne visibilité de la signalisation mise en place.

Un marquage de rappel au sol (triangle ou ligne d’arrêt) peut être appliqué sur les axes latéraux qui croisent le RAVeL.

2. Poser une zone de coloration rouge dans le carrefour (Voir chapitre 2, étape 4) (non systématique si chemin de terre).

3. Poser une zone de coloration verte sur le RAVeL à l’approche du carrefour (Voir chapitre 2, étape 5) (non systématique si chemin de terre).

4. Élargir l’entrée/la sortie du RAVeL et éviter tout ressaut entre le RAVeL et la voirie motorisée (Voir chapitre 2, étape 6).

5. Aménager le bord du RAVeL (Voir chapitre 2, étape 7).

6. Marquer sur le RAVeL une ligne axiale blanche continue et des flèches indiquant le sens de circulation (Voir chapitre 2, étape 8).

7. Placer la signalisation verticale sur le RAVeL (Voir chapitre 2, étape 9) (non systématique). A noter que les signaux B1 ou B5 sont remplacés par le signal B15 .

8. Placer un potelet (Voir chapitre 2, étape 10), la barrière ou la chicane étant à exclure (non systématique).

 

→ Cas 2 : Traversée d’une voirie latérale lorsque le RAVeL longe une voirie motorisée prioritaire

L’aménagement de ce type de carrefour peut se résumer en 5 étapes :

1. Placer sur la voirie latérale le signal B1 avec l’additionnel M9

2. Placer la signalisation verticale sur le RAVeL (Voir chapitre 2, étape 9).

3.  Poser une zone de coloration rouge dans le carrefour (Voir chapitre 2, étape 4).

4. Marquer une traversée piétonne et installer le dispositif podotactile.

5.  Marquer la traversée cyclable du carrefour par 2 lignes blanches parallèles discontinues ainsi que des pictogramme vélo indiquant le sens de circulation.

 

Les points particuliers :

La traversée cyclo-piétonne

En milieu urbain, lorsque la densité piétonne est plus importante, il est possible de réaliser une traversée cyclo-piétonne au carrefour entre le RAVeL et la chaussée motorisée prioritaire. Cela permet de concentrer les traversées.

A l’inverse du piéton, le cycliste n’est pas prioritaire sur une traversée cyclo-piétonne combinant un passage piéton juxtaposé à une traversée cyclable. Article 40 et 40 ter du Code de la route.

Notons que la traversée cyclo-piétonne n’est possible en carrefour que depuis la modification de l’article 18.4 du Code du gestionnaire wallon intervenue en date du 1er septembre 2020.

La traversée cyclo-piétonne est constituée d’une traversée piétonne juxtaposée à une traversée cyclable toutes les deux marquées en blanc en surimpression de la zone de coloration rouge dans le carrefour avec le RAVeL.

Parmi la signalisation à prévoir au carrefour, le gestionnaire rappellera la perte de priorité par les cyclistes en plaçant le signal B1 accompagné du marquage de triangles renversés au sol.

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Illustration du cas le plus coutumier, où la traversée cyclable est dans l’axe du RAVeL
A noter : les signaux F49 et F50 ne sont pas obligatoires et ne sont pas placés simultanément !

 

Vu la présence d’un passage piéton, un dispositif podotactile sera placé de part et d’autre de la traversée afin de permettre aux personnes déficientes visuelles de pouvoir également traverser. Toute différence de niveau entre le RAVeL et la chaussée sera également supprimée pour permettre l’accès à toutes les personnes à mobilité réduite.

Si la configuration des lieux le permet, un îlot refuge sera installé pour permettre une traversée en deux temps.

 

L’îlot refuge

Afin d’améliorer la sécurité routière au carrefour entre le RAVeL et une chaussée motorisée prioritaire, un large îlot refuge (idéalement en baïonnette via l’utilisation de barrières pour augmenter l’attention des usagers) sera aménagé :

  • lorsque la circulation est dense et la chaussée large (plus de 8 m) ;
  • sur une chaussée à 3 bandes de circulation ou 2*1 +1 , la bande centrale neutralisée permettant d’accueillir l’îlot refuge.

 

L’îlot doit présenter les dimensions suivantes :

  • largeur libre recommandée de 2,5m, ou minimum 2m (si <2m, l’îlot n’est plus adapté pour une traversée RAVeL) ;
  • longueur recommandée de minimum 5m dans le cas d’un îlot en baïonnette

 

L’avancée des accès du RAVeL non prioritaire et l’interdiction de stationner

En présence d’une bande de stationnement et afin d’assurer une bonne visibilité réciproque entre usagers, le gestionnaire peut avancer la sortie du RAVeL jusqu’au bord de la bande de circulation.

Le stationnement sera interdit à hauteur de la traversée ainsi que sur une distance d’environ 15m avant le carrefour et 10m après celui-ci. Cette distance importante est liée au triangle de visibilité et à la présence d’une traversée qui n’est pas marquée au sol mais simplement suggérée via la zone de coloration rouge.

Cette interdiction doit se faire par le placement d’éléments empêchant physiquement tout stationnement (potelets par exemple) ou via la réalisation d’une avancée de trottoir.

 

 

 

Une chaussée parallèle tournant à gauche ou à droite

Lorsque le RAVeL est proche et parallèle à une chaussée motorisée et peu visible depuis celle-ci, il est recommandé d’installer des signaux du type F50bis « RAVeL » sur cette chaussée pour attirer l’attention des conducteurs sur le danger qu’ils vont rencontrer immédiatement après avoir changé de direction.

 

 

 

 

 

 

Un accès privé traversant le RAVeL

Lorsque le RAVeL est coupé par un accès privé tel que par exemple une entrée/sortie d’entreprise ou d’un parking, le RAVeL est prioritaire. Un aménagement spécifique destiné aux véhicules circulant sur l’accès privé est recommandé lorsque le flux ou le type de véhicules entrant/sortant le justifie.

Le gestionnaire de voirie veillera néanmoins à limiter au maximum la création de nouvelles traversées du RAVeL sollicitées pour un accès privé (il en va de même pour une voirie publique). Si aucune alternative n’existe, l’aménagement de la traversée sera réalisé aux frais du demandeur et sera imposé en charge d’urbanisme lors de toute demande de permis.

 

Le triangle de visibilité

Au carrefour entre le RAVeL et la chaussée motorisée (prioritaire ou non), une zone dégagée de toute obstruction visuelle (qui correspond au triangle de visibilité) doit être aménagée et maintenue sur les abords des intersections (cf. schéma ci-contre dans le cas d’une chaussée prioritaire).

 

Si la configuration des lieux ne permet pas de disposer d’un triangle de visibilité dégagé, le gestionnaire devra alors adapter l’aménagement ou les règles de priorité en conséquence (exemple : placement du signal B5  plutôt que B1 . Voir chapitre 2 étape 9 pour les usagers du RAVeL).

 

 

 

 

 

 

 

 

Schéma récapitulatif de l’aménagement d’un carrefour entre le RAVeL et une chaussée motorisée prioritaire

La distance d’installation des panneaux, marques et la longueur des lignes axiales sont définies pour le cas idéal d’une route rectiligne sur au moins 150m de part et d’autre du carrefour RAVeL.

PDF du schéma récapitulatif de l’aménagement d’un carrefour entre le RAVeL et une chaussée motorisée prioritaire

 

Sources et infos

Dates de mise à jour
20 juin 2023

Chapitre 2 : étape 10 - schéma de la chicane, 2,50 m à 3 m entre les deux barrières amovibles au lieu de 2 m.

27 mars 2024

Mise à jour du schéma du chapitre 4.1

09 avril 2024

Modification de l’article 7 aliéna 1er du Code du gestionnaire intervenue le 06/12/2023, adaptation de l’étape 1 du chapitre 2

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Reférences/Sources
Vers le lexique
Avertissements

– Les prescriptions techniques (pour les travaux routiers effectués sur le réseau régional et pour les travaux routiers subsidiés effectués sur le réseau communal) se trouvent dans le document de référence : CCT: Chapitre L-2 – Chapitre L-4 (signalisation horizontale), Chapitre C.53. (matériaux de signalisation verticale), Chapitre G (revêtements).

Les informations publiées dans la Sécurothèque (https://securotheque.wallonie.be) sont fournies à titre informatif. Sur le terrain, la réalisation des aménagements découle d’exigences spécifiques, examinées au cas par cas.